[26 mars 2009] Recherche de témoin

Reinigend, sur son cheval, accompagné d'une seule dizaine de chevaliers maître du loup blanc, venait de pénétrer dans les contrées de Tilée, en direction de Miragliano. Sa localisation lui était connue par un guide, en qui il avait entière confiance, et, le guide lui-même n'avait pas intérêt à se tromper ne serait-ce que d'un sentier, car il savait que même cette simple erreur aurait pu lui coûter la vie.
L'instant d'après, la pluie se mit à tomber, et il fut quelque peu énervé, du fait qu'il n'avait actuellement pas de capuchon. Cette nouvelle lui mit la pression et demanda au guide, nommé Noä, de presser la pas, et il lui répondit le plus simplement du monde qu'ils n'étaient plus qu'à une demi-douzaine de lieux d'ici. Le trajet se ferait donc sans encombre, tel que l'avait justement espéré le répurgateur. Tout en marchant, ce dernier se remémora de façon précise les raisons de sa venue.

Un sergents des mieux renseignés, était parvenu dans la caserne de Middenheim, plus précisement dans la salle d'entrainement dans le combat rapproché à l'épée. Ce sergent, donc, qui devait sans doute être quelque peu enthousiaste s'écria auprés d'un ami :

" Oui, oui tu m'entends bien, c'est pour le mieux. Demain, nous irons faire la chasse à Morghur, ainsi nous récupererons notre gloire passée, et, en plus de cela, nous toucherons la prime offert par le Duc Yzet. "

Reinigend se fichait vraiment de la prime à vrai dire, il voulait seulement tuer ce Morghur, cette bête noire, celle que l'on lui avait décrite quelques années auparavant, purifier à tout prix cet esprit corrompu. Il avait alors décidé qu'il pourfendrait le vil de son côté, mais, pour cela, il allait bien evidemment avoir besoin d'aide, ou du moins de renseignement sur sa localisation, car cette pourriture n'avait pas de refuge fixe.

Il se sentait bouillir à ce moment, pensant d'une manière sanguinaire à la façon dont il allait bien pouvoir le vaincre. Mais il se contenu, et resta pensif, pendant encore un moment...

Soudain, le guide s'écria :

" Eh bien sir, on peut dire que le voyage à été moins long que prévu !"

Reinigend manqua de la gifler pour cet humour vaseux, puis se mit dans la tête qu'il ne fallait pas faire attention aux imbéciles. C'est ainsi qu'il pénétrait enfin dans Miriglano, ayant préalablement expliqué le motif de sa visite aux gardes qui ne se refusèrent point à le faire entrer.
Il allait, d'une échoppe à une autre, et, à chaque fois, il montrait d'un air renfermé sa requête.

"Bien le bonjour, nous sommes actuellement à la recherche d'homme et de renseignement pour notre quête. Oui, nous cherchons à vaincre Morghur, afin de libérer ainsi tous les perfides soummis de son emprise. Donc, ma requête est bien simple, savez-vous qui pourrait nous accompagner, ou nous fournir un quelconque renseignement ?"

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 21/03/2009

Les recherches furent assez vaines. Chaque villageois était prêt à répondre mais quand le nom de Morghur était prononcé, leurs bouches restaient aussi closes que les portes des palais pour les plus démunis et les plus pauvres. Néanmoins, Reinigend ne perdait pas espoir et continuait ses recherches. Cela dura longtemps, des bruits commençaient à courir comme quoi on commençait encore à poser des questions au sujet des démons et des autres horreurs qui avaient un temps envahis l'Empire avant d'être repoussés. Finalement, ce fut le patron d'une petite échoppe qui répondit au répurgateur. Il parlait d'une voix rauque, et tentait de se faire entendre que de Reinigend, s'essuyant ses mains sur son tablier noir de crasse :

"Les gens n'aiment pas beaucoup tout ça vous savez. Ces gars qui osent des questions à qui mieux mieux. dans la région, vaut mieux se taire mais je pense que si vous traquer cette créature, vous ne pouvez être que de notre côté, ou du moins, ne pas ne vouloir de mal. Y'a un vieillard qui vit dans une masure à la sortir d'ici. Il ne parle pas beaucoup, mais sans être loquace, on comprend rapidement qu'il a eu quelques ntrevues avec les démons. Je vous conseille donc d'y aller et de ne plus jamais fourrer vos pieds ici."

Le répurgateur acquiesça du chef et s'en retourna aux grandes portes. Son cheval, de son pas lent et monotne, faisait claquait ses abots sur la grande avenue pavée. Ce sent était capable de rendre fou n'importe quel villageois trop nerveux de voir un tel inconnu voyageait en ces lieux. Reinigend sortit, sans encombre, et regarda autour de lui. A une centaine de mètre, tout au plus, se trouvait une vieille cabane de bois, qui ne tenait encore debout par on ne sait quel miracle. Reinigend mit pie dà terre et laissa les chevaliers derrière lui avant de pénétrer dans la masure sombre. Là se trouvait un homme, le visage creusé de rides et les cheveux entre le gris et le blanc. De loin, il ressemblait à n'importe quel vieillard, trop pauvre pour se payer un logement en pleine ville, et assez costaud pour vivre dans de mauvaises conditions. Mais y faisant plus attention, le répurgateur se rendit compte que son bras gauche avait été coupé. Du moyen sortait deux tentacules verts ey violets et de nombreux pustules recouvraient la chair. L'homme émit un léger grognement à l'arrivée de Reinigend et devant son air interrogateur, ce dernier lui demanda ce qu'il voulait savoir. Le vieillard cracha par terre avant de s'assoire et de prendre une bouteille contenant probablement une sorte de gnôle dégoûtante, de couleur entre le noir et le jaune, assez indéfinissable. Il finit par dire :

"Oui, je connais Morghur. C'est même lui qui a fait ce que j'ai là; vous avez vu mon bras ? Je ne pense pas être capable de vous mener à lui comme ça, en trois secondes, comme n'importe quel chien. Mais bon, je pense que vous ne devez pas avoir mieux. Si vous êtes d'accord, je vous aiderai à trouver cette créature. Ce ne sera pas facile, j'en suis sûr. Mais il faudra quand même me payer en contrepartie. Je ne demande pas d'argent, je n'en aurai rien à faire. Mais si je vous rend ce service, il faudra que vous m'en rendiez un autre au temps voulu. Alors, ça vous convien ou pas ? Au fait, je me nommes Hubert Straussen. J'aimerai aussi bien connaître votre nom alors."