L'arrivée de Tyrion.

Après un jour de chevauché, Tyrion arriva en Saphéry, emenant Felyana avec lui pour tenté de la soigner, grâce à son frère, Teclis.
Une fois, au pied de la Tour, Tyrion decendit de son cheval et transporta Felyana dans la Tour pour la mettre à l'abri.
Ensuite, il grimpa à très grand enjambé les nombreuses marches de la Tour de Hoet, souhaitant le bonjour au gardes qui le connaisaient bien.
Arrivé en haut, épuisé, il reprit son souffle, une porte était entrouverte, il vit Teclis chipoté comme d'habitube à des potions et des grimoires.
Tyrion deguena son épée et avança lentement, il ouvrit la porte et fit un grand geste de son épée, un mur de feu s'abbatit devant Teclis, celui-ci se retourna vite et le contra avec un sortilège, en retour , il lança à Tyrion une flamme du Phénix qui n'avait aucun effet grâce à son armure dragon.
Tyrion s'approcha vers Teclis en souriant et le serra dans ses bras:

"Comment vas-tu Teclis? Je suis content de te revoir!"

Le Grand Maître du Savoir dévisagea quelques instants son frère, au tempérament joueur. Ses paupières se plissèrent, comme s'il faisait face à un étranger, puis son visage émacié se couvrit d'un heureux sourire alors que le frêle elfe s'avançait. Etreignant brièvement son frère, Teclis n'en était pas moins sincèrement heureux de revoir son frère, qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs mois. Un lien d'esprit à esprit existait entre les deux jumeaux, et, bien qu'ils ne puissent pas pour autant communiquer par ce biais, chacun des deux frères avait toujours l'intime certitude que son frère était vivant : si cela n'avait pas été le cas, l'autre l'aurait senti, où qu'il soit. Le regard du plus grand mage que le monde ai jamais connu se voila quelques secondes alors qu'il ressentait la présence de la jeune elfe que son frère avait amenée avec lui : une lueur de curiosité passa dans ses yeux sombres alors qu'il dévisageait à nouveau Tyrion. Enfin, Teclis parla ; son ton était cynique, mordant. Néanmoins, il s'adressait à la personne dont il était le plus proche, aussi tempéra-t-il ses répliques habituellement froides :

"Tyrion... ta venue me fait à moi aussi grand plaisir. Cela faisait plusieurs mois que tu n'étais point revenu ; bien que visiblement, ta visite soit aussi motivée par l'urgence, sans quoi ne te serais-tu pas hâté de cette manière...?"

"Je viens ici pour deux choses, en fait. La première, viens en bas, dans le hall. Une elfe a traversé la frontière d'Avelorn, mais tout d'un coup elle s'est pliée de douleur et est maintenant inconsciente.
Je l'ai amenée ici, car j'ai pensé que tu pourrais faire quelque chose pour elle, je ne m'y connais pas assez en médecine pour l'aider. J'ai vu sur elle... une marque...du Chaos, peut-être de Nurgle, de Slaanesh, de Tzeentsht, ou je ne sais quoi.
La deuxième, je t'expliquerais cela après, en attendant viens voir l'elfe, elle doit souffrir à cause de cette marque."

Il descendirent ensuite les nombreuses marches de la Grande tour de Hoeth pour arriver dans la hall. Tyrion s'approcha de Felyana, en apportant un peu d'eau. Il dit à Teclis:

"La voici, fais ce que tu peux pour elle."

"Une Marque des Puissances de la Ruine ?"

Le front de Teclis se plissa, alors que ce-dernier était pris d'un soudain souci. Il suivit son frère dans le hall de la Tour, si tant est qu'on puisse parler de hall dans cette immense construction imprégnée de magie. Lorsqu'il aperçut Felyana, le grand maître du savoir ferma un bref instant les paupières, avant de les rouvrir et de claquer deux fois dans ses mains : une porte s'ouvrit soudain dans le mur à sa gauche, là ou se trouvait un instant encore auparavant une fenêtre donnant sur un à-pic de cent mètres, et deux maître des épées de Hoeth entrèrent silencieusement, leurs immenses lames renganées dans leur dos. Sans se retourner, le jumeau de Tyrion ordonna :

"Emmenez notre invitée au sommet de la Tour, et faites chercher Eltharion... je vais avoir besoin de sa présence..."

Alors que les deux elfes en armures s'éxécutaient en silence, Teclis fixa un mur, où apparut soudainement un escalier qu'empruntèrent les guerriers. Puis, il se tourna vers son frère, et, d'une voix grave, lui murmura :

"Je ne suis pas certain de pouvoir quoi que ce soit, Tyrion... Par tradition, je ne suis pas censé..."

Se taisant subitement, il fit un geste de la main, ses yeux s'emplirent d'un bref feu blanc, avant que son frère et lui ne soient transportés par magie au sommet de la Tour Blanche de Hoeth, où arriva quelques instants plus tard le maître des épées s'occuppant de Felyana...

Toujours ravi d'être sous le charme de la Haute-Magie, surtout quand un grand Magicien tel que son frère la manie, Tyrion lui dit:

"Tu pourrais peut-être essayer juste de la remettre en conscience."

Il eut un silence, puis il demanda à Teclis:

"Pourquoi as-tu demandé à Eltharion de venir?

Au fait, je vais te dire la deuxième chose pour laquelle je suis venu.
Le Roi-Phénix, Finubar Le Voyageur, nous convoque dans quelque jour à Eataine dans sa forteresse. J'ai reçu une lettre de sa part, il m'a juste dit que si nous ne trouvons pas un objet, qui a en rapport avec Vaul, Ulthuan serai plongée dans le Chaos, sans doute par une autre attaque des guerriers du Chaos avec sans doute les Elfes Noirs. Il nous confie cette mission mais il nous attends pour de plus amples explications."

Teclis dévisagea longuement son frère, l'air songeur, puis arpenta la pièce, son regard vagabondant du sol aux fenêtres, puis revenant à Tyrion. Après quelques secondes de silence, il répondit donc :

"J'ai fait appeler Eltharion car je pressentais que je devrais m'absenter : Bel-Shanaar est souffrant en ce moment, la garde de la Tour lui reviendra donc pendant mon absence... Bien que cela ne me fasse pas le plus grand plaisir qui soit... mais il devrait bientôt nous rejoindre."

Il y eut un nouvel instant de silence, alors que Teclis rassemblait encore ses idées, avant de continuer :

"Pour la damoiselle, je pense que les Maîtres sauront la réanimer en douceur... alors, nous verrons. Mais parlons plutôt de ton histoire d'artefact : tu dis que cela concerne le culte de Vaul ?"

Teclis était encore calme, mais dans ses yeux commençait à percer une lueur d'intérêt que Tyrion lui connaissait bien : sa soif de savoir, encore jamais étanchée, se réveillait une nouvelle fois...

Je marchais. Devant moi, je ne voyais pas grand chose, comme toujours c'était une nuit sans étoiles. Enfin, pas vraiment, mais une étoile est une étoile et comme toujours je ne suivais qu'une étoile pour moi des millions fois plus brillantes qu'une simple étoile. Je l'avais toujours suivis. Aucun chemin n'était tracé au sol, le seul chemin à suivre pour moi était l'Etoile. Unique, troublante et magnétique. Jamais, je ne réussissait à l'approcher, jamais. Pourquoi d'ailleurs, je n'avait jamais compris. Je ne savais même pas ce qu'elle représentait mais je la suivais car elle donné un "sens" à ma traversée infinis. Tout était calme, je n'entendais même pas le bruit de mes pas. Je n'avais pas besoin de respirer, là bas. Aucun vent, même pas un faible alizé ne venait troubler le silence de mon chemin.

Soudain, j'entendis un souffle roque et avide derrière moi. Je l'avais déjà entendus quelque part mais je ne parvins pas à me retourner, l'Etoile m'appelant toujours. Mon Chemin avait jusqu'à présent était vide, seul l'Etoile animait ma vie. A présent, à côté de moi, je vis apparaître un buisson. Derrière moi, quelque chose grognait toujours, puis tout à coup, devant moi se matérialisa un arbre, deux arbres, trois arbres, quatre, cinq, six...

Autour de mois d'immenses arbres m'encerclais, c'était une immense clairière, à tel point que je perdis mon étoile de vue... Je m'arrêtais, pétrifiée, je me heurtait à un arbre, qui me semblait également connu. Je ne parvenais pas à comprendre, rien ne me revenais. Le grognement s'intensifia mais je n'avais d'yeux que pour une mince silhouette émergeant des arbres. A sa vue, je me sentis faiblir, en pleine transe. Je n'apperçus que sa silhouette à dix mètres de moi; puis, il ouvrit les yeux. Verts, plus verts que l'émeraude, plus verts que les jeunes feuilles au moi d'avril. puis, plus rien, tout s'éteint, tout se tut.

Brutalement, j'ouvris les yeux. Allongée sur le dos, la respiration saccadée, je parcourus le plafond de mon regard perçant. Le cœur battant, je vérifiais aux alentours rien, pas d'arbres, pas de grognements et il n'était pas là... Tout était plus que confus, avais-je rêver? Non, je ne voulais pas y croire. Me débarrassant d'une compresse d'eau fraîche que j'avais sur le front, je regardais autour de moi et remarquer une fenêtre. Je n'avais aucune idée d'où je me trouver et la panique me gagna, lui partis, moi seule perdue, comme toujours.
Remarquant une vaste fenêtre, je m'y précipitais et regarder avec stupeur un paysage que je reconnu immédiatement...

Saphery...

Mon souffle se coupa net et mon regard se perdit dans le vide. Mes cheveux malgré le vent, inexistant voletaient autour de moi, signe d'une grande panique.Virvoletant sur place je remarquais une porte. Personne n'était dans les alentours, je n'avais qu'une idée: m'échapper. Secouée de violents sanglots, je ne parvint pas à ouvrir la porte. Enfermée en Saphery...Mon pire cauchemar devint réalité. Cherchant à défoncer la porte à tous prix, ma panique grimpa encore et certain éléments de la pièces se mirent à trembler.

Si elle ne cédait pas, je sauterais par la fenêtre. Mais ce ne fus pas la peine, car alors que je ne touchais pas cette maudite porte, elle s'ouvrit à la volée devant moi. S'ouvrant sur un grand escaliers de pierres blanches. Me ruant dehors, j'entendis des pas, vers ma prison. Dévalant les marches à une vitesse foudroyante je me retrouver dans une salle circulaire...Sans aucune porte... Les mystères de la Tour Blanche d'Hoeth...

Je me sentis encerclée, piégée. Ma panique fit trembler tous les membres de mon corps. Mes sanglots redoublèrent, impuissante. Impuissante, pour moi surpuissante en réalité puisque une fois de plus, un verre d'or posé sur une table encombrée de livres et plumes et pêle-même trembla. c'était en Saphery que ma vie avait basculé et jamais, pour rien au monde je ne pouvais y rester. J'avais souffert puis "tuer" sur cette terre. Ma vie n'avait toujours tenu qu'à un fil, hors elle oscillait dangereusement...

-Calme-toi, je t'en pris, tout ira bien.Murmurra une voix trop douce pour être de ce monde.

Il se tenait devant moi. Me dévisageant d'un air attristé. Immédiatement, mes sanglots se calmèrent et ma respiration éclata. Même s'il n'était que le fruit de mon malaise, j'avais revus son visage. Me voyant plus paisible, son visage s'éclaira d'un sourire si merveilleux que mon visage s'éclaira aussi d'un vague sourire. Nous restâmes longtemps à nous fixer puis j'entendis des bruits de pas venant sur le côté de la salle. Je n'eu pas le temps de le revoir, il disparut. Trop tôt. Pourquoi?

Alors que les pas s'approchaient, je restais figée, le regard braqué dans la direction où il était, il n'y avait pas une minute...Et pourtant pour moi, cela semblait être si lointain, trop, beaucoup trop lointain...

Alors que Tyrion parlait avec Teclis, il entendit tout ce bruit et courut voir se que c'était.
Il alla dans le couloir et ouvrit la porte au fond, Felyana, l'elfe qu'il avait trouvé à Avelorn était là, debout, figée sur place.
Tyrion s'approcha lentement vers l'elfe et dit:

"Ne t'inquiète pas, tu es ici en Saphéry, dans la Tour Blanche De Hoet, tu n'as rien à craindre."

Il s'approcha encore et l'invita à s'assoir, il s'assit aussi et dit:

"Qui a-t-il? Explique-moi tout, nous pouvons t'aider."

Teclis suivit son frère près de Felyana, une aura de magie bénéfique le précédent, alors même qu'il ne lançait aucun sort. Son pouvoir inné l'entourait d'une sphère invisible de puissance arcanique alors qu'il s'arrêtait au seuil de la pièce, froid et distant, bien que dans ses yeux se lisent l'impatience et la soif de connaissances. Il laissa son frère parler à la jeune elfe sans réagir outre mesure, puis s'avança d'un pas, et parla :

"Bon, je pense qu'il nous faut être fixés sur ce à quoi je peux remédier... sans enfreindre les barrières qui m'ont été fixées..."

Il fit encore un pas et une aura de lumière commença à l'entourer, le soulevant du sol et le maintenant dans les airs :

"Ecarte-toi, Tyrion, je te prie..."

Mais le regard de Teclis était centré sur Felyana, et une lueur dorée ne tarda pas à envahir les orbites du maître du savoir, alors qu'il se lançait dns une longue incantation, et qu'un vent surnaturel faisait voler les pans de sa cape et de son manteau autour de lui. Il s'approcha encore de quelques pas, et fint par se retrouver très près de Felyana. C'est alors seulement qu'il relâcha son inspection, conscient qu'il ne pouvait sonder plus avant les mystères interdits d'une fille d'Ulthuan :

"Je ne peux rien faire... Sa marque la baigne d'un pouvoir maléfique, mais je ne peux pas outrepasser es droits, ne serait-ce que pour la guérir..."

Ses pieds touchèrent de nouveau le sol, et les énergies invisibles dans la pièce se dissipèrent alors qu'il redevenait lui-même, et disait à son frère jumeau :

"Seule la Mère-Terre peut lui apporter paix en son coeur... Il faut la mener au Val de Gaen."

(Je fais rapido, désolée mais si j'attend plus, Gildor m'écorche vive...)

Évidemment, Teclis comme Tyrion ne pouvaient rien pour moi. Personne ne le pouvait. Cependant, Teclis s'approcha de moi. Il s'approchait et une lueur troublante envahis se yeux. Je sentie soudain une brise semblable à celle que j'avais invoquer il y avait une poignée de minutes faire voleter mes longs cheveux blonds autour de mon visage. Une sensation très étrange, comme si mon esprit lui était grand ouvert, me troubla.
Soudain, le maître du Savoir s'arrêta net et me dévisagea avec intensité. Que s'attendait-il à trouver dans mon Esprit? Et qu'avait-il vu exactement? Je fus parcourue d'un frisson. A quoi pouvait bien ressemblait mon complexe Esprit? Je reculais imperceptiblement tandis que Teclis disait à son frère que je baignais dans un pouvoir maléfique. Je l'avais toujours su. Mais j'avais toujours était ainsi. Je n'avais jamais su pourquoi mais j'étais maléfique.

Tout à coup, je me rappelais que j'étais en Saphéry. Et je n'eus plus qu'une idée: m'enfuir. Soudain, alors que les jumeau discutaient, je bondit jusqu'à la fenêtre et constatais un instant la distance séparant la fenêtre du sol; Nous étions très haut, mais je parviendrais à survivre. D'un bond je sautais par la fenêtre...

Et me sentie pousser des ailes...

Je planais parmi les nuages, portée par le vent. Ma chevelure doré se déchaînée autour de moi, me brouillant la vue. Puis, je sentie que je redescendais, lentement. J'atteris dans une vaste prairie et sans me demandais où j'avais atérris ni autre chose, je me mis à courir en direction... De je ne sais quoi, une fois de plus...

Alors que les jumeaux parlaient de la quête mystérieuse qui leur sera confié, Tyrion tourna la tête vers le lit au était couché Felyana, elle avait disparue. Il vit alors la fenêtre ouverte, il se précipita vers celle-ci, regarda d'abbord vers le sol craignant y voir un cadavre, ensuite il regarda vers le ciel et vit l'elfe volé dans les elfes, il lui cria:

"hé! Felyana, ne partez pas!"

Mais ses paroles se perdirent dans les airs.
Tyrion se tourna et regarda Teclis d'un air inquièt.
Teclis lui dit alors:

"Ne t'inquiète pas, on ne pouvair rien pour elle, et si Felyana est partie c'est mieux pour elle."

Tyrion ne dit rien, il pensait: Où ira-t-elle? Est-elle en danger? Est-ce qu'il la reverrais un jour?

Il avança alors vers son frère et lui dit:

"Teclis, le Roi nous attends, nous devrions partire tout de suite. Prépare tes affaires, je prépare nos chevaux."

C'est alors que Teclis et Tyrion partire pour Eataine voir le Roi Phénix Finubar le Voyageur....

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