Parfois, le temps influence nos pensées. Parfois, lorsqu'on regarde dehors, une pluie fine, un soleil radieux ou encore un vent dévastateur peuvent nous rappeler certains moments de notre vie, même si celle-ci, comme l'est la mienne est très longue. Chacun a sa propre histoire, donc un soleil surchauffant peut rappeler à tel telle chose ou à un autre telle chose. Peut-être que quelqu'un pensait à une soirée de fête avec ses amis, moi je pensai à ma dernière soirée en temps que Vampire Nomade.
En effet ce soir là, le temps me paressais exactement le même. Aucun nuage de se profilait à l'horizon et pourtant je ne parvenais à apercevoir aucune étoile. Aucun vent, même pas un léger alizé ne troublait le silence de la forteresse de Drakenhof. Pourtant, j'aurais tout donné pour entendre un bruit, une parole, un rire aussi mais j'ai pus observer au fil des années que les Vampire n'avait aucun sens de l'humour et à mon grand étonnement d'ailleurs, je n'étais jamais d'humeur à rire. Lors de ma vie d'humaine pourtant je passais mon temps à rire et à sourire, à présent non, jamais.
C'est peut-être l'une de ces choses qui a changé en moi, tout comme ma façon de bouger et mon allure. Par allure, je veux dire mon expression, ma façon de regarder les autres, le monde et surtout mon attitude: Froide, distante. Ma beauté, elle tout comme ma jeunesse n'ont en rien changé. Ma beauté n'a changé que par mon maintien qui la rend magnétique et hypnotique.
Parfois, j'avais besoin de me faire un bilan. Honnêtement, je n'y suis jamais parvenus, je change d'avis plus souvent que le vent. Même sur moi même, je doute en permanence. D'ailleurs, je suis certainement la seule Vampire au monde qui passe son éternité à se poser des questions...Dont, en plus, je ne connais pas les réponses...
Comme durant cette soirée. Je me posais divers questions dont celle de savoir si le temps m'avais changer intérieurement au point que je ne réagisse pas en voyant l'emplacement vide où avait résidé l'espace d'une nuit le corps inanimé d'Erite... Même si l'idée de la réponse de fit vaguement frissonner, je voulais en avoir le "cœur" net. Il y avais des années et des années que je n'étais pas retourné là bas. De part mon occupation perpétuelle ou de ma peur, peut-être les deux. Pourtant, ce soir je devais m'y rendre, de toute façon, le temps ne me laisserais jamais de répis et l'idée de ma dernière soirée avec Ilenya et les autres m'obsèderais.
Ouvrant la porte de mes appartement doucement, je sortit en fermant à clef. Peut-être suis-je excessivement méfiante, mais c'est normal, je pense. Marchant ou planant d'un pas glacial et gracieux à travers les divers et sinistres corridors du château, descendant les innombrables escaliers je me hâtais dehors. Vampire ou pas j'ai toujours trouvé le temps trop court. Arrivant dans le hall du palais je ne vis personne...Tant mieux, après tout, je n'avais aucune envie de me justifier auprès de qui que ce soit. Souhaitant avant tout arrivait là bas avant de me faire repérer, je rennoncais à utiliser l'un des nombreux passages du palais des Von Carstein et sortis par la grande porte.
Dehors, je me sentis vaguement coupable de n'avoir rien dit aux miens. Remords vite estompaient par la vue du bois par lequel j'étais arrivée. Après tout, pourquoi m'en voudraient t-ils? Sautant littéralement du rocher immense sur lequel était hissé l'imprenable palais, j'arrivais au pied du rocher. Seuls les rares Vampires que la famille dominante "appréciait" connaissaient le moyen de descendre du Rocher. Je faisais partis de ces très rares personnes.
M'élançant à un vitesse prodigieuse vers le nord du palais des Von Carstein, je me sentis renaitre: Vitesse, précision. Cela avait toujours était pour moi une passion. La perfection, chose que l'on atteint jamais, m'attirais avant tout. Et en courant, je constatais que je n'en étais peut être pas aussi loin que je le penser et je m'approchais encore et toujours des lignes de limites fixées par la Nature, chose que je n'avais jamais respecté.
En arrivant en face de la la clairière ou tout s'était déroulé, je ressentis...rien. Etrangement, le fait de m'approcher de cet endroit de me faisais rien.
Puis je pénétrais dans la clairière, c'est seulement que je fut entrer que je sentis réelement que je n'avais pas tant changer que je le pensais. A mon entrée, j'eus une très étrange vision qui heureusement ne tarda pas à me quitter. Je nous voyais, tous les cinq. Moi, Erite Ilenya et même les jumelles puis nous nous estompâmes et mon regard se posa sur l'espace entre deux rochers qui avait accueillit le corps d'Erite, térassé par sa propre compagne. M'approchant de ma démarche féline, je fixais l'espace entre les deux pierres. Il devait se savoir condamné lorsque qu'il était tombé là dedans. Il n'aurais pas put se relever de part la présence d'Ilenya mais aussi par le fait qu'il avait peut-être une vague idée du danger qu'abritait la Sylvanie.
M'asseyant sur lune des deux pierres, je repris mes esprits. Après tout, cela ne m'avais pas tant marquer que cela. J'avais peut-être trop souffère par le passé pour me rendre bien compte de la situation dans laquelle nous nous trouvions à l'époque.
Il était vrai que j'avais vécu bien pire auparavant, notamment ma séparation avec ma famille dont le seul souvenir me donné un mal de tête atroce, au mieux. Peut-être était-ce parce qu'ils m'avaient fait trop de mal avant que je n'éprouvais pas tant de choses que cela pour eux...
Alors, je détournais la tête et mon regard tomba par hasard sur ma bague, scintillant à mon doigt. Rejetant d'un mouvement gracieux mes cheveux en arrière, je fronçais les sourcils et regardais mon anneau d'or, l'air je pense, franchement ailleurs. Cet anneau, j'ignorais qui, quand et où on me l'avait passé au doigt. J'étais souvent agacée par cette bague à la pierre rouge sang ornant ma main gauche d'ailleurs mais jamais je ne la retirais. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je n'avais jamais réussit à me résoudre à la retirée. Ce qui sans aucun doute, m'aurais soulagé d'un poids, peut-être trop lourd pour moi.
Soudain, je sentis un regard pénétrant comme une lame d'épée dans mon dos. Par réflexe, je bondis du rocher et fixais les arbres avec un calme profond, encore une fois je ne paniquais pas mais me poser des questions. Pourtant, je n'arrivais ni à déterminé qui était là ni comment il ou elle avait put me retrouver. Me suivre serais impossible à tous, même à un Vampire sauf si il disposait de pouvoir hors du commun et je ne connaissais que les Von Carstein qui pouvait me suivre sans se faire repérer, et encore pas tous. je n'étais pas sortis discrètement, l'un d'eux pouvaient très bien m'avoir vu partir... Ou peut être avais-je dérangé quelqu'un qui se trouvait déjà à furetait dans les parages avant mon arrivée.
Mais je ne sentis aucune menace, étrangement. Fixant les arbres alentours, j'attendis que quelqu'un se montre.
Et moi aussi, j'attends. Elle, a instantanément changer de face. Seul son esprit ,dans lequel je vois clair, reste le même. Et comme toujours, nous attendons en nous posant mille et une questions...
Sujet: Souvenirs...(libre) 
Mar 23 Juin - 17:29